Tous les êtres vivants (hommes, animaux) produisent du CO2 et consomment de l’oxygène. La ferme aveyronnaise, avec ses troupeaux, n’échappe pas à cette règle. Mais en contrepartie, cette ferme a la capacité de fixer du CO2 par les cultures mais aussi les prairies.
A titre d’exemple, une étude récente de l’INRA sur le Massif Central, donne des fixations de carbone allant de 1t à 3t de CO2 par hectare de prairie en place, et ce d’autant plus que la prairie est bien exploitée.
La ferme aveyronnaise contribue également à la réduction du CO2 :
– En utilisant les fumiers et lisiers comme fertilisants, ce qui réduit les apports d’engrais dont la fabrication est gourmande en énergie.
– En adoptant des itinéraires culturaux simplifiés qui diminuent la consommation de carburant.
– En utilisant ou fabricant des énergies renouvelables telles que le séchage solaire du fourrage, la production d’électricité à partir de panneaux photovoltaïques, le thermique solaire et le biogaz.
N’oublions pas les forêts bien entretenues, souvent par les agriculteurs, qui fixent annuellement 1,5t de CO2 à l’hectare. Au final, avec ses surfaces et ses productions d’énergie, l’agriculture aveyronnaise peut fixer ou économiser 1 million de tonnes de CO2 annuellement.
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